Wabidooindakar
vendredi 13 août 2010
Un week end à Toubab Dialaw
Samedi 7 aout, il est 8h et nous voilà en route pour un week end à Toubab Dialaw, située à 50 km de Dakar (il nous faudra changer 3 fois de moyen de transport, et 3h de route pour y parvenir... mais ça en valait la peine!)
Emilie, Amandine et Claire (une étudiante en médecine anglaise)et nous, sommes accueillies par Mathilde (notre ancienne coloc) à l'hotel Sobo-Bade.
Nous sommes impressionnées par le charme et le calme de cet endroit (rappelons que nous sommes des banlieusardes dakaroises).
Mathilde nous présente à son groupe d'amis, tous musiciens et danseurs, et nous assistons à leur répétition.
Nous découvrons également notre dortoir, très mignon!
Après le repas, Alpha nous donne un cours de danse sénégalaise et Emilie et Amandine partent faire de l'équitation.
Le soir, nous sommes invitées chez des amis d'Alpha et mangeons des grillades de poisson façon sénégalaise (un peu, beaucoup, passionément, à la folie EPICEE!)
Nous partons ensuite danser jusqu'au bout de la nuit!
Dimanche, nous profitons des jolies plages, des vagues déchainées, et des hamacs pour se détendre.
On reprend la route en fin de journée, et on partage une voiture 8 places, à....... 12 (le plus dur, c'est de faire rentrer les personnes, après ça roule!) pour nous rendre à une fête de mariage.
Une centaine de personnes sont réunies pour l'occasion. Le groupe de percussionnistes d'Alpha fait danser les invités sur des rythmes endiablés. Nous partageons le toufé, nous nous régalons puis nous rentrons!
vendredi 6 août 2010
un jour de pêche à la plage
Hier, après avoir fait son 1er accouchement, Agathe me rejoint à la maison et nous partons à la plage.
Là-bas, nous retrouvons Nicolas, un Dakarois avec qui les filles avaient sympathisé la semaine dernière.
Nous avons donc son "autorisation" de prendre des photos :)
Aujourd'hui c'est jour de pêche, une pirogue a largué un filet dans la mer, que les enfants ramènent sur la plage en tirant sur des cordes tout en chantant pour se donner le rythme.
On s'attend alors à voir des tonnes de poissons à nos pieds lorsque le filet est enfin sur la plage, mais ce ne sont qu'une dizaine de poissons qui ont été pris!
Ensuite, les plus rapides rentreront avec le festin du soir.
Nicolas décide de nous raccompagner et toute sa petite troupe fait donc le détour jusque chez nous!Pour une fois on est d'accord, le Sénégal c'est la Teranga!
Là-bas, nous retrouvons Nicolas, un Dakarois avec qui les filles avaient sympathisé la semaine dernière.
Nous avons donc son "autorisation" de prendre des photos :)
Aujourd'hui c'est jour de pêche, une pirogue a largué un filet dans la mer, que les enfants ramènent sur la plage en tirant sur des cordes tout en chantant pour se donner le rythme.
On s'attend alors à voir des tonnes de poissons à nos pieds lorsque le filet est enfin sur la plage, mais ce ne sont qu'une dizaine de poissons qui ont été pris!
Ensuite, les plus rapides rentreront avec le festin du soir.
Nicolas décide de nous raccompagner et toute sa petite troupe fait donc le détour jusque chez nous!Pour une fois on est d'accord, le Sénégal c'est la Teranga!
dimanche 1 août 2010
Balla Gaye II, le lion de Guediawaye!
Aujourd'hui, c'est jour de fête dans notre tier-quar! (pour Michèle: quartier!) (pire que la coupe du Monde... euh 1998 biensur...)
Combat de lutte sénégalaise au stade, le lion de Guediawaye, Balla Gaye II, 24 ans, 120 kg, abat son -je cite- sobriquet d'adversaire (désolé on n'a pas trop compris son nom) en 31 secondes, d'un coup de maître (d'après le jeune Mohamed, qui nous narra ce récit dans un français plutot soutenu).
Dans les rues, c'est la folie, les enfants courent, ça siffle de partout, les voitures klaxonnent, et les bus sont plein à craquer jusque sur les toits.
Une légende est née!
http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=71083
Chez nous!
C'est l'heure de vous faire visiter notre modeste demeure.
Couchage constitué d'un matelas orthopédique (??!!) (en gros, tu t'allonges, tu te lèves, tu as ta body-empreinte, et surtout tu as chaud et mal aux fesses) + moustiquaire + mouchoir usagé ( tu vois maman, mon nez coule même au Sénégal)
Cuisine non équipée, par contre option sauna. On partage ce mètre carré avec 4 autres coloc, autant dire qu'on y passe le moins de temps possible!
La douche =) (notre endroit préféré de la maison: pas d'eau chaude, odeur nauséabonde, insectes volants en tout genre, puissance du jet: goutte à goutte, mais malgré ça notre "tassimoment" de la journée!
Ndlr: en cherchant un peu, on se découvre des talents ;p
Couchage constitué d'un matelas orthopédique (??!!) (en gros, tu t'allonges, tu te lèves, tu as ta body-empreinte, et surtout tu as chaud et mal aux fesses) + moustiquaire + mouchoir usagé ( tu vois maman, mon nez coule même au Sénégal)
Cuisine non équipée, par contre option sauna. On partage ce mètre carré avec 4 autres coloc, autant dire qu'on y passe le moins de temps possible!
La douche =) (notre endroit préféré de la maison: pas d'eau chaude, odeur nauséabonde, insectes volants en tout genre, puissance du jet: goutte à goutte, mais malgré ça notre "tassimoment" de la journée!
Ndlr: en cherchant un peu, on se découvre des talents ;p
vendredi 30 juillet 2010
jeudi 29 juillet 2010
Petit déj en terrasse, en tête à tête :)
Puis nous prenons le bus pour l'hôpital Le Dantec où nous récupérons le courrier pour notre transfert vers un centre de santé plus proche de chez nous.
Nous en profitons pour nous balader dans le centre de Dakar et visiter le musée d'art africain. Nous y découvrons des recontistutions de cérémonies (funérailles, rites d'initiation des jeunes filles et des jeunes hommes, moissons), des masques, des portes de cases, des vases et paniers...
Puis nous nous dirigeons vers une rue bondée de commerçants en tous genres (alimentations, jeux de société, chaussures, vêtements, cartes de téléphone...) tout s'achète dans la rue ici, parfois même au travers de la fenêtre des voitures!!
Après une longue attente, notre bus arrive enfin...mais impossible d'y monter!
en grandes aventurières que nous sommes nous tentons une autre ligne, sans trop savoir comment nous trouverons notre correspondance. Au bout d'une heure de trajet, debout et serrées contre les autres passagers (en sueur mais à la peau douce) une dame nous indique qu'il faut descendre.
Nous voilà au milieu d'un grand rond point, pas d'arrêt de bus évident, et personne pour nous renseigner. On nous propose un "clando" (taxi clandestin, moyen de transport très utilisé ici), courageuses mais pas téméraires, nous refusons et avançons un peu à pied jusqu'à un petit resto.
Au menu, poulet frites et eau fraîche!! Le tout pour 3800 cfa (38 francs)
Requinquées nous pouvons rentrer à la maison en bus.
De retour à la maison nous discutons avec les filles et programmons nos sorties du week end, avec l'aide de Marie qui connait les bons plans ici.
Nos colocataires intermittents du spectacle nous offrent un petit concert privé pendant nous nous détendons ds le jardin.
Puis nous prenons le bus pour l'hôpital Le Dantec où nous récupérons le courrier pour notre transfert vers un centre de santé plus proche de chez nous.
Nous en profitons pour nous balader dans le centre de Dakar et visiter le musée d'art africain. Nous y découvrons des recontistutions de cérémonies (funérailles, rites d'initiation des jeunes filles et des jeunes hommes, moissons), des masques, des portes de cases, des vases et paniers...
Puis nous nous dirigeons vers une rue bondée de commerçants en tous genres (alimentations, jeux de société, chaussures, vêtements, cartes de téléphone...) tout s'achète dans la rue ici, parfois même au travers de la fenêtre des voitures!!
Après une longue attente, notre bus arrive enfin...mais impossible d'y monter!
en grandes aventurières que nous sommes nous tentons une autre ligne, sans trop savoir comment nous trouverons notre correspondance. Au bout d'une heure de trajet, debout et serrées contre les autres passagers (en sueur mais à la peau douce) une dame nous indique qu'il faut descendre.
Nous voilà au milieu d'un grand rond point, pas d'arrêt de bus évident, et personne pour nous renseigner. On nous propose un "clando" (taxi clandestin, moyen de transport très utilisé ici), courageuses mais pas téméraires, nous refusons et avançons un peu à pied jusqu'à un petit resto.
Au menu, poulet frites et eau fraîche!! Le tout pour 3800 cfa (38 francs)
Requinquées nous pouvons rentrer à la maison en bus.
De retour à la maison nous discutons avec les filles et programmons nos sorties du week end, avec l'aide de Marie qui connait les bons plans ici.
Nos colocataires intermittents du spectacle nous offrent un petit concert privé pendant nous nous détendons ds le jardin.
mercredi 28 juillet 2010
le grand plongeon!!
Nous sommes réveillées ce matin par le chant des oiseaux vers 7h, nous nous rendons compte qu'il y a (comme souvent ici) une panne de courant, de durée indéterminée, et trouvons que ce petit vent matinal tombe à pic!
Lorsque nous nous levons nous croisons Marie (notre hôte) qui nous offre notre petit déjeuner, plutôt classique: nescafé, thé et pain...au nutella qu'Agathe avait mis dans la bonne valise-OUF!!!-et bavarde avec nous.
Emilie et Amandine (2 autres D4 lilloises en stage à Dakar) se joignent à nous et nous décrivent un peu le début de leur séjour, et leurs petits "trucs".
Il est 12h lorsque nous récupérons nos francs CFA et pouvons alors partir pour l'hôpital Le Dantec. 1er contact avec la population il est interdit de photographier les enfants sans en demander la permission!Tant pis, c'est déjà fait!!
Le bus se montre enfin, nous voilà parties pour 1h de trajet, sans jamais être sûres que le caissier ne nous a pas oubliées et nous indiquera bien quand nous devons descendre.
Là-bas nous sommes accueillies par un médecin qui nous demande notre adresse et nous propose alors d'effectuer plutôt notre stage dans un centre de santé à 10min en bus (où Emilie est déjà).
Nous acceptons sans hésiter et devons revenir demain pour récupérer un courrier et nous rendre donc au centre vendredi.
Avant de repartir nous achetons 2 sachets de 400ml d'eau (oui des sachets!) pour 30cts d'euros.
Aux 2/3 du trajet je vois une pharmacie et pense que nous sommes arrivées, c'est une fois le pied posé dehors que nous nous rendons vite compte de mon erreur, et devons prendre un second bus, ne faisant pas le même trajet nous ne descendons pas là où il faut. Heureusement, grâce à l'aide des habitants, très serviables nous rentrons à la maison sans difficultés.
Emilie et Amandine étant à la plage, un voisin nous explique comment nous y rendre et nous déconseille de nous baigner, la mer y est très agitée. Seules "toubabs" sur cette grande plage, les filles sont facilement repérables^^.
17h, les hommes envahissent la plage pour jouer au foot, courir ou faire de la muscu (pas besoin de domyos ici Karim ;p).
Dépaysement total mais nous sommes assez impatientes et curieuses de découvrir les petits trésors qui se cachent ici. Et de nous faire de beaux souvenirs, avec quelques photos négociées pour vous!
A demain pour d'autres aventures!
En route pour Dakar!
Mardi 27 juillet 2010: nous y voilà!
Sans trop de difficultés, nous arrivons à Paris Roissy; enregistrement des bagages, sandwich rapidos, quelques contrôles et à 14h15 nous sommes dans l'avion.
On ne savait pas à quoi s'attendre à bord d'Afriqiyah Airways, et finalement nous ne sommes pas déçues: confort, modernité, high tech (on a vu avatar, éh ouais!), gastronomie (fish or beef).
17h45: 1ere escale à Tripoli en Lybie, on entend crier "Dakar? Dakar?" Il faut faire vite, tellement vite que les controles passent à l'as et qu'on grimpe dans le 2ème avion juste à temps! Finalement, des passagers se sont fait "voler" (oublier?) leur sac banane (en wolof, ça doit se dire "camara", parce que la dame criait "camara, camara, camara") et nous prennent en otage: pas de camara, pas de décollage!
Nous sommes maintenant 3 petites blanches (toubab) (une surfeuse irlandaise était notre voisine) parmi une centaine de probables sénégalais.
Il est 00h20 (heure francaise) quand nous atterrissons, température extérieure 26°C, déjà 6 piqures de moustiques chacune, mais excitation au maximum =)
Nous remplissons concensieusement la fiche de renseignements, qui est à peine lue. Pas de controle de passeport, pas de controle du carnet de vaccination. La vie doit etre cool ici.
On récupère les bagages, on attend 1 puis 2 puis 3 puis on ne sait combien de tours de tapis roulant, mais la valise noire reste cachée. Où est elle? Suspense! (on espère pouvoir vous donner de ses nouvelles dans 2 jours!)
A peine une bouffée d'air "frais" inspirée (à peine!), 5 jeunes hommes nous sautent dessus, embarquent nos valises, et prétendent savoir où nous devons rejoindre Marie (notre hôte).
Nous nous rendons vite compte de l'arnaque, et Marie arrive à notre secours. Porter les valises, c'est ici, le moyen de gagner de l'argent (on appelle ça "le vol autorisé").
Nous voilà à bord du 4x4, et nous découvrons le (non) code de la route, les jeunes autoroutes (en service depuis 3 semaines) et finalement les routes un peu chaotiques du Sénégal!
Arrivées à la maison, quelques nouvelles à la famille, ventilo à fond les ballons, pipi, les dents, AU LIT!!!
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